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Oui vraiment, ça été un assez formiable voyage.
♫ Blur - Charmless Man
♫ Listen: Neil Young - Heart of Gold
He is (almost) God.
Quand on est jeune on est un peu bête. Ou du moins un peu naïf...on a tendance à chérir profondément des icônes, parfois disparues, qu'on a jamais connu, et qu'on ne connaitra jamais. Eh bien en ce moment je suis bête. Depuis quelques temps, je rédécouvre, et me met inintentionnellement à idolâtrer la musique des Doors. Simplement, comme ça. Je n'écoute presque qu'eux, j'ai des frissons idiots quand j'entend The End, des envie de danser au son de Light my fire... Ca ne s'explique pas. Ou si, peut être parce que j'ai revu, le film The Doors d'Oliver Stone récemment. Sans être un chef d'oeuvre, je ne peux pas m'empêcher de me sentir étrange à sa vue...peut être parce qu'il idéalise une époque que j'aurais aimé vivre, l'insouciance, la liberté...et parce qu'il renforce le mythe Jim Morrison. Oui parce qu'il y'a lui. Lui, Jim Morrison. Et c'est pou ça que je suis bête, parce que les Doors ne sont pas uniquement Jim Morrison. Mais, c'est lui que j'admire. Lui parce qu'il est tellement insaisisable...poète sulfureux et autodestructeur, trouvant son inspiration dans la l'amour, la mort, la peur, et les paradis artificiels...Lui, et sa voix, juste parfaite ; le genre de voix unique et incroyable qui vous file des frissons (eh oui, encore). Je n'en peux plus d'écouter The End et d'avoir envie de pleurer rien qu'au son de sa voix...Et puis j'avoue, je suis fascinée par le mythe Jim Morrison. C'est con, je conçois...mais voilà, les choses sont ce qu'elles sont. Je les aime profondément, bêtement, naïvement.
♫ Listen: Bob Dylan - Hurricane
Je suis actuellement en pleine période de retournement de "je-ne-sais-pas-ce-que-je-veux-faire-plus-tard-mais-je-cherche-avec-acharnement". Et c'est très pénible. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens possibles et imaginables, je ne vois pas d'issue. Non définitivement je ne sais pas ce que je veux faire plus tard. Plus le bac approche plus j'ai peur de me tromper, de faire les mauvais choix, plus je me dis que qu'au fond je ne suis motivée par rien...ou bien que ce qui me plait vraiment je ne le ferai jamais par pur égoïsme et par cupidité...J'aimerais tellement faire de grandes choses, quelque chose qui me motive, me donne l'impression d'exister, et j'ai tellement l'impression que des portes me sont fermées...en fait, je suis noyée sous un flots d'informations...On nous dit d'ouvrir nos dépliants de l'Onisep, si si, ça va vous aidez, disent t-ils...alors oui, il y'a des miliers de choses à faire plus tard, ou plutot non, pas tant que ça, soit il y'a des choses intéressentes, mais point de travail à la clé, soit des choses inaccessibles... On nous fait miroiter des avenirs merveilleux, auquels malheureusement je ne crois plus...ça me fait grincer quand je vois à quel point tout le monde aspire à faire quelque chose de prestigieux... j'ai l'impression de m'enfermer dans une lucidité exacerbée, qui me fait finalement perdre tout espoir et toute envie quant à l'avenir...Enfin le problème demeure. Que faiire ? Et à qui ou quoi se fier ? Entre une prépa qui ne mène pas à grand chose ou une fac qui me plaira peut-être pas, franchement, quel choix cornélien ! J'espère que je l'aurai ce concours (et mon bac accessoirement), ce serait la chose la plus énorme qui puisse m'arriver...autrement...Je ne sais fichtrement pas ce que je vais faire l'année prochaine ! Et vous ça vous ai déja arriver d'avoir cette désagréable sensation de ne pas avoir d'avenir ou alors d'en avoir un mais très incertain ? Ou c'est moi qui suis perdue...
♫ Listen: The Doors - The End
2008, c’est terminé, l’heure est aux bilans !
Cinématographiquement parlant, j’ai vu pas mal de films cette année, dont quelques coup de cœurs à commencer par les plus gros : le sublime Into the Wild de Sean Penn, porté par le prometteur Emile Hirsch, et la Palme d’Or française, à mon gout méritée, Entre les Murs, qui est un film à la fois drôle, grave, passionant, révoltant un peu, avec de jeunes acteurs amateurs tout bonnement surprenant et qui finalement offre une image ni négative, ni positive de l’école d’aujourd’hui, mais optimiste.
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Outre ces «chocs » cinématographiques, il faut aussi rendre hommage de belles œuvres graves ou portant à réflechir comme Leonera, l’Echange, Two Lovers, le Silence de Lorna, la Belle Personne (avec Louis Garrel ! agagaa…), Valse aec Bachir, Versailles, le grinçant Un Conte de Noël, les Bureaux de Dieu, l’Heure d’Ete, Il y’a Longtemps que je t’aime, It’s a free World, les Liens du Sang, There will be Blood, les énormes No Country for Old men et la Nuit nous appartient…Beaucoup d’œuvres très drôles, touchantes, parfois totalement déjantés à l’instar de Juno, Burn after Reading, Be happy, Wall-E, Be kind Rewind de Michel Gondrynounet (<3). pas ="">
Enfin artistiquement parlant, même si malheureusement, je n’ai pas trop l’occasion de me déplacer aux 4 coins du monde pour faire des expos, cet été et au Printemps j’ai pas mal arpenté musées Parisiens, et des Expos comme Louise Bourgeois au Centre Pompidou, peter Doig et Bridget Riley, la rétrospective de l’Art Contemporain Chinois, ect…l’expo Keith Harring à Lyon…m’ont marquéeannée. Je vais conclure rapidemment par les évênements qui m’ont marquée. Ce serait un peu long de résumer tout ce qui a pu se passer en 2008 politiquement, économique, ect…d’autant cette année se ponctue assez mal par une crise financière qui semble loin d’être enrayée, des révoltes étudiantes un peu partout en France, des chiffres du chômage catastrophiques, des guerres dans le monde qui se multiplient, des des situations dans certaines pays (Chine, ect…) qui des nos jours sont parfaitement aberrantes, des inégalités qui se font que s’aggraver, des politiques qui privilégient à outrance l’économie au social…Bref. Je ne sais pas si le monde va vraiment moins bien aujourd’hui qu’avant et à part peut-être l’élection d’Obama qui a été un moment de ferveur et d’émotion exeptionnel…2008 a laissé place à un contexte bien morose. Puisse 2009 est plus riche et plus innovante que 2008 ! Au diable les résolutions que personnes ne tient ! Bon je vais arrêter ma prose endormissante ici xD Vous n’avez pas eu le courage de lire ? Tant pis ! . * Puisse 2009 est plus riche et plus innovante que 2008 ! Au diable les résolutions que personnes ne tient ! Bon je vais arrêter ma prose endormissante ici xD Vous n’avez pas eu le courage de lire ? Tant pis ! xD
♫ Listen: Depeche Mode - Never Let Me Down Again
Alors Moriarty...comment définir ce groupe assez incroyable et mystérieux ? C’est un mélange de folk, de rock emmené par une chanteuse à la voix exeptionnellement hallucinante (eh oui j’use de l’hyperbole !) aux sonorités très très country. C’est un radieux mélange d’onirisme et de rétro. En fait immaginez Tim Burton qui rencontrerait Sergio Leone et Jack Kerouac au coin d’une rue et qui leur dirait « tiens si on faisait de la musique ensemble! »…c’est un petit peu ça Moriarty, un mélange de multiples atmosphères, multiples genres, multiples références. Une atmosphère feutrée, intimiste ou la voix harmonieuse de la chanteuse Rosemary vous envôute et vous fout des frissons partout ! En concert c’est juste un tout petit peu magnifique et boulversant, je n’ai jamais vu quelque chose comme ça, les morceaux s’enchainent, les musiciens se dressent devant nous en conteurs d’histoires…On ne sait pas ce qui est vrai, ce qui ne l’ai pas, leurs chansons parlents de mythes, d’histoires vraies, ou non…Main dans la main Gilbert la tête de cerf, le guitariste rigolo tout chevelu, bref tout le groupe nous emmène ailleurs, un ailleurs un peu fou, un peu déglingué, décalé du moins, sombre, mystérieux, lumineux…on peut aisément continuer la liste ! Je ne sais même pas comment il est possible de décrire l’atmosphère qu’ils ont réussi à installer pendant le concert, c’était si particulier…on a juste l’impression d’être assis à leur table, tout près d’eux…ou alors au contraire d’errer sur une route comme un hippie des années 60, plein de rêve d’évasions…Ils sont drôles, décalés, bizarres, généreux, envôutants, curieux, mutins, bref ils sont parfaits les Moriarty, et non je n’ai pas peur d’abuser de l’hyperbole, on devrait hyperboler plus souvent quand on évoque des concerts pareils ! C’était juste un magnifique moment de poésie. Et c’est beau. Très très beau.
♫ Listen: Moriarty - Motel
PS: Joyeux NoëëëL !
